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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 11:26

 

Tu te demandes certainement ce qui est le plus difficile pour moi : fracasser l'histoire du cyclisme sur la route ou exposer ma vie déjantée sur le net ? Je te répondrai qu'à l'heure actuelle, c'est juste de pouvoir reprendre un peu ma respiration. J'ai vécu une nuit londonienne particulièrement agitée. Le Kaiser a mis fin avant-hier du côté de Chartres à une saison aussi renversante que ta dernière nymphomane. Il a sauté en parachute d'un avion piloté par son junkie préféré. Et son vélo en a fait les frais. Si je me suis posé dans mon jardin, on ne peut pas en dire autant pour ma bicyclette qui, elle, s'est empalée directement sur cette sale race de Madame Char-Hier, la Margaret de Sein-Taspé ! Je ne sais pas si tu te souviens de cette vieille grognasse du bahut. Je t'assure que je la détestais. Encore plus que la mère d'Andy Meuhray si tu vois ce que je veux dire...

Cette pétasse est morte et tu auras beau me donner un million de dollars, je n'irai pas à son enterrement, ni me recueillir sur sa putain de tombe ! Je suis à Londres et tu te demandes certainement pourquoi je te parle de cette femme aussi insignifiante que la dernière application téléchargée sur ton mobile. Hé ben parce que j'ai revu justement cette nuit deux potes de ce putain de bahut, deux potes de cette putain d'époque, et que ça m'a foutu une putain de trique !

Entre nous, la nuit ne s'est pas tout à fait déroulée comme j'en avais rêvé avec Jenni. Son Husky était rentré au Sofitel St James. Toujours hanté par le cauchemar Meuhray, Robin cherchait désespérément le sommeil... Il n'a trouvé que moi, vers trois heures du matin, devant son hôtel, en train de rouler de grosses galoches à sa girlfriend... Putain, je t'assure que si la Jenni était aussi fraîche qu'un planteur du Gosier, le Robin était aussi vénère qu'un 30 mai 2009 à Roland-Garros. Alors inutile de te préciser que j'ai filé sans demander mon reste, à l'anglaise. Et tant pis pour Jenni. Je ne voulais pas me faire démonter la gueule aussi violemment qu'un certain Comanche à la porte d'Auteuil si tu vois ce que je veux dire...

Seul, en pleine nuit, dans le centre de Londres, sans le moindre pied à terre, j'ai voulu appeler le Rodj' mais je me suis dit qu'à cette heure aussi tardive, je risquais plutôt de tomber sur un Marc Rosset complètement flingué. Ou encore pire, sur la Vavrinec à la descente du lit. J'ai donc préféré renoncer. Il ne me restait plus que le Star pour me sauver. Je me suis connecté sur facebook depuis l'iPhone de ma bombe atomique et l'ai poké en lui précisant bien que j'étais à London City pour me foutre en l'air. Mon meilleur pote du lycée m'a répondu direct : "Je suis avec Paintade et Ophé au Fabric, dans une boîte de tarés juste à côté de Farringdon Station, rejoins-nous." Ce que je n'ai pas manqué de faire...

Le Star et Paintade sont à peu près les deux seuls camarades de classe fiables que j'ai croisés lors de ma scolarité à chier. Tous les midis, on faisait le mur du bahut pour aller jouer dehors au babyfoot et dire fuck à tout ce système de merde. A l'époque, on ne faisait pas vraiment fantasmer les meufs mais sache que la roue a bien tourné depuis une décennie. Le Star bosse dans une banque à Londres et mène une putain de life à travers le monde... entre Paris, New York, Stockholm et Ibiza, ces repères de base ! Paintade s'est lui émancipé à l'INSEP en Ile-de-France par la voie du sport. Ce sont deux mecs super frais... et par conséquent souvent ronds. Quant à la petite Ophé, ils l'ont rencontré dans le milieu de la nuit. DJ incontournable de la scène house-electro internationale, elle mixe dans les boîtes parisiennes les plus branchées. En attendant mieux. Je t'assure d'ailleurs que si je te la présentais un soir, elle te rendrait juste dingue tellement elle est mignonne...

Curieuse coïncidence, ces trois gogols sont à Londres au même moment que moi. Je retrouve Ophé devant le Fabric. Depuis l'épisode du Java en juillet dernier à Genève, j'ai compris qu'il était préférable pour moi de me pointer en boîte avec une nana d'un certain standing au bras. Ça me permet déjà d'esquiver le racket organisé à l'entrée. Et puis je dois bien t'avouer que je kiffe toujours autant déambuler avec une bombe dans ces endroits où le paraître supplante tout, même la connerie. Si tu voyais le visage décomposé de tous ces jeunes rosbeefs fantasmant sur la sœurette du Star et de Paintade...

Après ce moment d'anthologie, je dois bien t'avouer que je ne me souviens plus vraiment de tout ce qu'il s'est passé. J'ai beaucoup bu. Pas mal fumé. D'abord quelques clopes, avant de passer au cran supérieur... Vers six heures du matin, complètement fracassé, Paintade m'a sorti du coma : "Regarde en face sur la piste, c'est cet abruti de Novak Djokovic". Tu ne me croiras peut-être pas, mais même avec trois grammes dans chaque bras, j'ai bien reconnu le clown de Belgrade en train de faire un lap dance d'enfer à une chaudasse sud-américaine. Le Djoker débutait là son échauffement en vue de son match de tout à l'heure contre cette fiotte de Tomas Berdych...

Nole s'est éclipsé juste après, on lui a emboîté le pas car le Star devait être à son taffe dans moins d'une heure. Il nous a ramené dans son appart de taré situé en zone 1 londonienne. Le genre d'appart que tu ne touches pas pour moins de 1500 boules par mois. On y a bien décuvé. Et là, on s'apprête à retrouver le Star devant la cathédrale St Paul pour filer directement tous les quatre en limousine à l'O2 Arena voir le match Djokovic - Berdych ! Si le Djoke est aussi efficace cet aprem sur le court que ce matin sur la piste, je ne parie pas une livre sterling sur la peau du frère caché de Radek Stepanek...

Sinon, tu crois peut-être que j'ai tout perdu la nuit dernière avec Jenni... Et bien non, mon pote. En plus de son numéro de mobile, j'ai chopé dans son sac à main Gucci, entre ses lunettes Dolce Gabbana et son parfum Louis Vuitton, quatre places pour tout de suite dans le dôme du millénaire ! It happens like that my friend in London City...

Avant de te laisser, comme je sais que tu bandes déjà comme un taureau arménien à la simple idée de découvrir notre copine Ophé, je te propose de devenir fan d'elle sur facebook. Comme mon année de naissance, tu verras qu'elle a 1983 admirateurs. Je compte sur toi pour faire gonfler au plus vite ce chiffre car on est aujourd'hui en 2010 si tu vois ce que je veux dire :

http://www.facebook.com/pages/ophelie-mercury/152455620484

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