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22 novembre 2010 1 22 /11 /novembre /2010 01:15

 royal-festival-hall.jpg

 

Je me souviens de cette phrase de mon pote Olivier l'autre soir sur Paris : "Invite-là à un concert et fais-la juste rêver !" Alors, je t'ai invité, tu ne m'as pas répondu, et je n'ai par conséquent pas pu te faire rêver ! Le roi du Java m'avait confié l'autre jour à jeun, ce qui est assez rare chez lui pour être souligné, que tu m'appréciais essentiellement pour les conneries que je postais sur mon blog déjanté. Alors si tu es connectée actuellement depuis ton iPhone, ce qui est fort probable tellement tu dois te faire chier à cette heure avancée de la nuit, à côté des deux alcooliques aigris sur ta droite, je voulais juste te dire que tu n'as pas fini de te marrer...

Je débute à l'instant une semaine que je qualifierai d'extrêmement chargée... en sexe, alcool et rock'n'roll ! Sept jours de débauche totale à Londres, avec juste une petite parenthèse mercredi à Omaha Beach, mais ça tu le sais déjà... Et comme toi, j'ai un iPhone sur moi pour raconter ma petite vie de déglingué dont tout le monde raffole, toi la première... Je suis d'ailleurs sûr que le seul fait de me savoir actuellement à Londres te rend verte de jalousie depuis ton aquarium iranien. Allez je te taquine juste un petit peu, tu sais bien qu'il n'y a jamais eu le moindre problème entre nous !

Sache que je suis toujours avec Jenni à l'heure où je te parle. Et je vais même te faire une petite confidence : je crois qu'elle est raide dingue de moi ! Quand je te dis que je suis un beau gosse qui gère bien mieux les canons suédois que les attentats iraniens, tu ne me crois jamais...

 

On a quitté l'Arena O2 pour une soirée des plus romantiques dans le vieux Londres. Tu sais quoi ? Londres à deux, c'est quand même vachement plus sympa qu'en solo. Quand je repense à toutes ces soirées passées ici, il y a une quinzaine d'années, lorsque j'étais encore un jeune adolescent boutonneux, London wasn't a so fucking place for me like tonight... Je ne veux pas te mettre trop la rage mais je crois que tu aurais grave kiffé la visite de la Westminster Abbey suivie d'une bonne petite balade nocturne dans Hyde Park, peut-être davantage que ton Mojito de l'autre soir...

Nous sommes maintenant complètement déchirés avec Jenni à danser sur un bateau près du Royal Festival Hall. Et ce n'est pas vraiment Waterloo pour ton iranien préféré. Je tripe sur Abacab de Genesis, un verre de scotch dans la main droite et ma petite suédoise dans la gauche. La vieille grognasse assise en face de moi, qui ressemble étrangement à cette saleté de Margaret, doit trouver ma danse aussi ridicule que celle que je t'avais offerte il y a un an dans mon salon avec cet hideux polo vert j'aime le f***. Déjà du Genesis, et déjà je me souviens que tu t'étais bien fendue la poire...

Il est bientôt une heure du matin ici. L'ambiance est fraîche, tranquille... anglaise en quelque sorte. Tu ne le sais peut-être pas mais Jenni vit avec un tennisman classé quatrième mondial. Un type qui vient de gagner Bercy et d'amasser plus de thunes en un week-end que nous en un siècle au Moyen-Orient. Alors elle se permet quelques extras comme sniffer de la poudre ou dormir dans un hôtel de luxe, le Sofitel St James en plein centre de Londres ! Si son Husky n'est toujours pas rentré tout à l'heure, je t'assure que je vais rester toute la nuit auprès d'elle et qu'on fera autre chose que regarder la démonstration de mon pote Rodgeur pour son entrée en lice dans cette Masters Cup...

Car comme tu sais mieux que quiconque grâce à ton iPhone, le Rodj' a gagné en deux sets secs tout à l'heure contre ce tocard de David Ferrer. Le cocktail explosif du vieux Marc au déjeuner a donc bien fonctionné. Je n'ai rien vu du match dans le dôme du millénaire mais je dois bien t'avouer que je m'en tamponne comme de mon dernier verre. Je suis avec Jenni aussi heureux qu'alcoolisé, le temps est suspendu, comme en apesanteur. Et j'imagine facilement ton sourire contagieux en lisant cet article improbable...

Finalement, tu vois bien que la vie n'est pas si moche que ça. Allez, je te laisse, tiens le choc cousine. Ici on gère en douceur une nuit qui ne fait que commencer...

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