Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Profil

  • Roger
  • Roger est à 20 Majeurs
  • Roger est à 20 Majeurs

Recherche

29 avril 2018 7 29 /04 /avril /2018 18:36


Excusez-moi pour ma longue absence en ce début d'année 2018 mais je n'avais pas trop la tête à écrire.

Après la 20ème symphonie de Rodgeur à Melbourne, j'aurais pu parler de sa folle semaine à Rotterdam où il est redevenu numéro un mondial... à 36 ans et demi. J'aurais pu mais je ne l'ai pas fait. Depuis, le Maître a merdé en finale d'Indian Wells en loupant trois balles de match contre l'autre homme fort de ce début d'année, Juan Martin Del Potro. Il s'est dans la foulée fourvoyé d'entrée à Miami, rendant le trône à son grand rival Rafael Nadal. Ce dernier, en chaise roulante depuis septembre 2017, a évidemment ressuscité début avril, sur terre battue, en réalisant deux Undécima consécutives à Monte-Carlo et Barcelona. La troisième est bien évidemment attendue à Roland-Garros, sauf si Del Potro joue le tennis de sa vie Porte d'Auteuil, ou encore plus dingue, si Djokovic daigne à redevenir un joueur de tennis. Quant à Federer, il a affirmé vouloir faire une nouvelle fois l'impasse sur terre cette année après sa défaite à Miami. Info ou intox à plus de deux mois de Roland-Garros ? Je crois que le Bâlois attendait juste de connaître le véritable niveau de Nadal avant de se décider. Mais si le Comanche rafle une nouvelle fois tout sur sa surface fétiche, il y a autant de chances que le Maître se rende à Paris qu'Emmanuel Macron se mette à respecter les ouvriers, ou pire qu'Élisabeth Borne me fasse subitement bander.

En ce qui concerne le cyclisme, la saison a été lancée tambour battant. Au rang des frissons, Nibali a gagné Milano-Sanremo à la Nibali, et Alaphilippe la Flèche Wallonne à la Alaphilippe. Le début d'année a été une nouvelle fois marqué par la domination sans partage de l'inusable Valverde, vainqueur en Andalousie, à Abu Dhabi, et en Catalogne. Kwiatkowski a ramassé l'Algarve et Tirreno-Adriatico quand Roglic vise clairement le Tour de France après ses démonstrations de force au Pays Basque et en Romandie. Aussi, le Giro d'Italia commence dans cinq jours avec un Chris Froome toujours pas interdit de courir (il a déjà dépensé sept millions d'euros en frais d'avocats cet hiver pour se défendre, après son contrôle positivement anormal ou anormalement positif à la ventoline, soit autant qu'en cinq saisons pour pédaler à l'AICAR et à l'électrique), un Tom Dumoulin qui remet son titre en jeu, un Fabio Aru en reconquête, et un Thibaut Pinot plus fort que jamais. En bon gérant socialo, le grimpeur Franc-Comtois a fait le pari en 2018 de courir moins pour gagner plus. Impressionnant sur le Tour des Alpes en avril, il débarque en Israël (oui, le Giro part de Jérusalem cette année... en attendant Tokyo demain ?) avec la grosse pancarte sur le dos. Il est pour moi le grand favori de la course rose... s'il a réglé ses problèmes contre-la-montre qui lui avait coûtés à minima le podium l'an dernier.

A titre personnel, j'aurais aimé pouvoir faire le Giro d'Italia pendant... le Giro d'Italia, mais mon instinct ne m'a pas envoyé les bons signaux ces dernières semaines dans la Botte. Après le triptyque espagnol Miami Platja - Vuelta a Murcia - Vuelta a Valencia en mars, et un cinquième Paris - Nice en avril, je me rabats finalement sur la Péninsule Ibérique. Comme Tom Dumoulin, je défendrai donc mon titre chèrement acquis l'an passé après 4 107 kilomètres en 26 jours. Bon, cette année, je table seulement sur 3 000 bornes jusqu'à Lisbonne, mais avec une Basque complètement allumée dans l'oreillette, il se peut évidemment que ce treizième Grand Tour tombe à tout moment dans l'ultra-violence. Aussi, aux gens qui croient que je m'endors dans un salon ibérique en 2018, je tenais à dire que je prépare déjà le Tour d'Europe pour 2019. Un projet stratosphérique de 6 000 kilomètres, sans assistance, allant au moins jusqu'en Slovaquie (on se met même dernièrement à évoquer la Roumanie). Alors oui, j'ai décidé de m'accorder une petite année de transition avec seulement une dizaine de courses par étapes, deux Grands Tours en Espagne (cette Péninsule Ibérique en mai, avant la Vuelta en septembre), une ribambelle de cols en Europe, et normalement un Bordeaux - Paris d'une traite cet été. C'est ce qu'on appelle le confort en marche chez Manu, ou pas !

Partager cet article
Repost0

commentaires