Vrai faux blog

Cela faisait longtemps que je comptais écrire un article assassin sur le célèbre Comanche des Baléares mais à chaque fois j'entendais cette petite voix me dire "non tu ne peux pas car il reste quand même un grand champion". Un peu comme lorsque ta meilleure amie tente de t'expliquer que ton ex qui t'a largué comme une merde n'est pas la plus grosse pétasse de l'univers ! La fameuse nuance féminine comme dirait l'autre...

Mais ce soir, j'en ai marre. Marre de ce Comanche dont le côté insupportable a définitivement dépassé les bornes ce week-end en conférence de presse dans la capitale espagnole où se tient le deuxième Masters 1000 de l'année sur terre ! Je te renseigne si tu étais sur la planète Mars, le taureau de Manacor n'a rien trouvé de mieux que de balancer qu'il ne se sentait pas favori pour un sou de ce Mutua Madrid Open qu'il a déjà remporté à plusieurs reprises. Faire preuve d'humilité, c'est bien. Jouer constamment les faux modestes, c'est de l'hypocrisie accablante ! Si je n'ai jamais apprécié les nobodys qui se prennent pour des champions, je supporte encore moins les champions qui tentent de se faire passer... pour des nobodys ! Et Nadal joue constamment dans cette filière depuis qu'il domine la planète tennis...

Rafa, c'est le mec qui va t'expliquer qu'il vient à Roland-Garros depuis 2005 en outsider, le gars qui te balance à chaque match contre Federer que le bâlois est favori quelque soit la surface... alors qu'à la fin c'est bien évidemment lui qui gagne la majorité de leurs duels ! A force d'avoir grandi dans un cocon aseptisé où la langue de bois est un sport ancestral, Nadal joue dans le même registre que les politicards véreux de son pays qui font passer tout et n'importe quoi sur le dos de la crise. Parfois, son comportement est tellement faux que la ficelle de son string qu'il se retend constamment craque. Comme lorsqu'il fait arrêter il y a 14 mois un match sans raison contre Federer à Indian Wells alors que ce dernier sert pour le match. Comme lorsqu'il annonce ici-même l'an passé après sa défaite contre Verdasco qu'il ne jouera plus jamais Madrid si la terre battue reste bleue. Comme lorsqu'il met un coup d'épaule à Rosol lors d'un changement de côté au dernier Wimbledon parce que ce dernier est en train de le démolir à coups de parpaings. Le fameux fair-play nadalesque ne s'applique que lorsque celui-ci gagne, jamais quand il est en difficulté !

En marge de tout ça, la momie a aussi critiqué la décision de la justice espagnole de refuser à l'agence mondiale antidopage l'accès aux 211 poches de sang saisies en 2006 chez Eufemiano Fuentes, condamné dernièrement à un an de prison dans le cadre de l'Opération Puerto. Quand on sait que Nadal consultait le célèbre docteur canarien à la fréquence des passes entre Marla Singer et Tyler Durden, on se dit vraiment que ce dernier nous prend pour de gros cons ! La vérité, c'est que Rafa a tellement été assisté tout au long de sa carrière qu'il n'a jamais eu à réfléchir une seule seconde par lui-même. Les décisions, il n'en a a jamais prises en dehors du court. Et aujourd'hui, c'est juste un gamin largué de 27 ans avec un immense pois chiche à la place du cerveau qui ne se rend pas compte de toutes les conneries qu'il peut débiter à longueur d'interviews !

Avant cette conférence madrilène aussi puérile qu'indécente, le pauvre petit Rafa avait également pleuré auprès des organisateurs de Roland-Garros pour être l'une des quatre premières têtes de série du French Open malgré un classement moins avantageux. Ce bon vieux bobo de Guy Forget, toujours dans les bons coups dès qu'il s'agit de faire de la merde et prendre de l'oseille, avait commencé à établir une théorie débile en sa faveur. Heureusement Hagelauer et Gachassin ont dit non à ce petit arrangement entre escrocs. Le Comanche ne sera pas protégé dans un mois à Paris et pourra donc techniquement rencontrer sa bête noire Novak Djokovic dès les quarts de finale...

Pour conclure le dossier, Nadal c'est le beurre, l'argent du beurre et la crémière ! Revenu sur le circuit après sept mois de blessure (ou de suspension, c'est selon comment on voit les choses), il a enchaîné pas moins de six tournois depuis février... pour quatre titres et deux finales ! Il pointe toujours au cinquième rang mondial, torche désespérément tous ses adversaires sur terre mais va quand même tenter de soudoyer les organisateurs de Roland pour bénéficier d'un tableau de sénateurs. Finalement, Rafael Nadal ne change pas avec le temps. Il se blesse mais revient. Il perd mais regagne. Avec toujours cette fausse modestie hallucinante. Et ce fair-play fluctuant censé le faire passer pour un champion sympathique. Si son plan fonctionne à merveille auprès des niais, il ne passe définitivement plus avec moi. Obsédé par la gagne à tout prix, Rafael Nadal se comporte juste comme un sale connard depuis huit ans !