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25 novembre 2014 2 25 /11 /novembre /2014 19:49

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Tout est dans le titre. Cette finale tant attendue de Coupe Davis entre le France et la Suisse, qui devait être un sommet de jeu, a été plombé par un homme et un seul : Jo-Wilfried Tsonga !

Le tennisman mançeau a en effet dégoupillé au pire moment. On savait déjà que ce dernier n'était pas forcément réputé pour être très futé mais là, il est devenu subitement débile. Avec l'âge, il est vrai que la bêtise se transforme souvent en aigreur comme en jalousie.

Mais pour comprendre ce qui s'est passé le week-end dernier à Lille, il faut revenir à quelques années auparavant.

Janvier 2008, Jo-Wilfried Tsonga se révèle à l'Open d'Australie alors qu'il n'est même pas tête de série. Il sort Meuhray, Gasquet et Nadal en demie au terme d'un match monumental. Il perd ensuite une finale à sa portée contre Novak Djokovic qui n'est pas encore invincible puisque le serbe ouvre là son compteur en Grand Chelem.

Ce que Tsonga ne sait pas à l'époque, c'est qu'il ne se hissera plus jamais en finale de Majeur. Il se stabilise dans le top 10 entre 2011 et 2013. Pendant cette période, il dispute trois demi-finales de Grand Chelem dont deux à Wimbledon en 2011 et 2012 où il bute lourdement sur Djokovic et Meuhray. A Roland-Garros, l'an passé, il est en situation favorable après avoir broyé Federer en quarts. La première demie entre Nadal et Djokovic est allée en cinq manches sous le cagnard quand il rentre sur le court pour affronter David Ferrer, un des joueurs les plus abordables à jouer en demi-finale de Majeur. Il loupe cependant complètement son match et sort en trois sets sans combattre. En conférence de presse, il s'égare une première fois en critiquant l'attitude du public français qui serait parti après le blockbuster Djoko - Nadal et ne l'aurai pas assez soutenu une fois revenu...

Parallèlement, il a mis en place l'opération Coupe Davis visant à ramener le Saladier en France avec la génération Monfils - Gasquet - Simon. Il vit mal la finale de Belgrade contre la Serbie de Djokovic où il assiste impuissant des tribunes au calvaire de Mickaël Llodra lors du cinquième match décisif. En 2011, il tombe sans rougir avec Gasquet et Simon sur la terre battue de Cordoue, balayé par les vamos de l'armada espagnole emmenée par Rafael Nadal. En 2012, c'est le premier gros couac à Monte-Carlo où il perd son premier simple en Coupe Davis contre John Isner, un géant américain pourtant allergique à la terre battue. Guy Forget paye la note. Il quittera ses fonctions dans la foulée.

La génération 1984-86 du tennis français ne supportant pas les directives d'un sélectionneur autoritaire, elle nommera, grâce à l'appui du pantin Jean Gachassin, le bon vieux copain Arnaud Clément qui les a tous côtoyés au crépuscule de sa carrière sans relief. La Clé aurait commencé son opération séduction dès la finale de Belgrade 2010. Avec lui, les joueurs sont maintenant en autogestion complète. Tsonga est promu chef de meute et harangue Monfils pour aménager son calendrier en vue de la Coupe Davis.

Les bleus tombent pourtant prématurément dès avril 2013 sur la terre argentine contre la bande du préretraité David Nalbandian. Tsonga remporte ses deux matchs au couteau mais cela ne suffit pas pour passer. Monfils et Gasquet absents, c'est Simon qui perd une nouvelle fois ses deux simples dont le cinquième match décisif.

En 2014, la cohésion semble meilleure. Tsonga est omniprésent. Gasquet sort enfin de gros matchs. Monfils sauve la patrie en quarts à 2-2 contre l'Allemagne après avoir manqué le vendredi sans raison. Et, en balayant les tchèques en demie à Paris, les français se projettent très rapidement sur la finale de la Coupe Davis, oubliant quasiment de jouer en simple jusqu'à la fin de la saison. C'est une grave erreur !

De leurs côtés, les suisses jouent tout à fond. Notamment Roger Federer qui cherche à redevenir numéro un mondial à 33 ans passés. Au Masters de Londres, le bâlois se blesse pourtant au dos, s'embrouille avec son coéquipier Wawrinka, laissant place à toutes les fabulations dont le Mirkagate. Les bleus, eux, ont préparé l’événement en stage du côté de Bordeaux pendant le tournoi des maîtres. Ils se sont mis trop de pression en se mobilisant trop tôt pour l'évènement comme en oubliant qu'ils jouent la meilleure équipe du monde avec les numéros deux et quatre mondiaux. Leurs tenues de boxeur dans le vestiaire sont purement ridicules...

Le vendredi, Tsonga, qui a annoncé la veille vouloir partir à la guerre, se fait démolir par Wawrinka. Entre les deux hommes, le torchon brûle depuis dix mois. Depuis que le mançeau a banalisé la victoire du vaudois à l'Australian Open en début d'année. Jo estime qu'il aurait davantage mérité avoir une ouverture en Grand Chelem... que Stan n'a pourtant pas eu à Melbourne puisqu'il a battu dans le même Majeur Djokovic en quarts puis Nadal en finale !

En conférence de presse après sa nouvelle défaite vendredi contre Wawrinka, Tsonga se remet à pleurnicher, invoquant les sifflets du public dans son propre pays. La suite, on la connaît. Le mançeau déclarera forfait pour la fin du week-end, laissant à Gasquet le soin de se faire découper en double avec Benneteau comme en simple le dimanche par Federer. Il invoquera une blessure imaginaire au coude, brisant la fraternité du groupe. Lui qui voulait tant gagner la Coupe Davis en héros avec ses porte-flingues derrière lui ! Pourtant vendredi, Monfils avait fait le boulot en battant sèchement Federer pour revenir à un partout...

Après la défaite, Jo déclenchera une nouvelle polémique verbale avec Wawrinka. Comme si le fiasco total du week-end n'était rien comparé aux mots chauvins de Stan déclenchés par l'ivresse d'une victoire en Coupe Davis. Comme s'il cherchait absolument à semer la confusion pour faire oublier aux observateurs qu'il s'est littéralement liquéfié à Lille sous la pression !

La presse française étant consensuelle, elle n'accablera pas Tsonga après la rencontre... alors qu'elle a si souvent critiqué Monfils et Gasquet dans le passé. Elle oubliera même sa peine dans la belle victoire de sa Majesté Roger Federer, enfin vainqueur de la Coupe Davis...

 

Mais les vrais passionnés de tennis, eux, ont compris la vraie personnalité de Jo-Wilfried Tsonga. Un faux boxeur, une vraie pleureuse, un mental de poisson rouge, un type incapable de gagner un Grand Chelem qui aura mis toute son énergie pour pouvoir un jour remporter la Coupe Davis. Et qui se sera sabordé tout seul le jour J au simple titre que le public lillois a davantage applaudi les suisses que lui. Ridicule !

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