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17 novembre 2014 1 17 /11 /novembre /2014 13:56

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A tout vouloir gagner, Roger Federer pourrait bien tout perdre. Le bâlois à l'ego qui ne passe pas entre les murs de la porte de Spalen a en effet voulu tout jouer à fond en cette fin de saison sous prétexte qu'il s'appelle le Maître et qu'il est naturellement le plus fort.

Il est parti en octobre à l'autre bout du monde gagner Shangaï avant de s'octroyer son sixième tournoi de Bâle. Au lieu de se reposer avant le Masters, il a enchaîné sur Bercy où il s'est fait sortir en quarts par Raonic. A Londres cette semaine, tout semblait aller dans le meilleur des mondes jusqu'à sa demi-finale fratricide contre Stan Wawrinka.

Un match de près de trois heures qui a ravivé les tensions du passé. Que ces deux champions arrêtent de nous faire croire qu'ils s'entendent bien à coup de selfies sur twitter alors qu'ils n'ont jamais pu se blairer. S'ils ne jouent plus ensemble la Coupe Davis depuis des années, c'est bien que quelque chose ne tourne pas rond entre eux deux...

Cette saison, après le sacre inattendu du vaudois à Melbourne, les deux suisses avaient pourtant mis leurs rancœurs de côté pour le bien commun de leur patrie. Ils ne se sont pas pour autant baladé lors de cette campagne 2014 puisque le Kazakhstan sans joueur majeur a bien failli les sortir en quarts au printemps à Genève.

Si Rodgeur renvoie l'image d'un garçon bien élevé, on ne peut pas en dire autant de son entourage. Pierre Paganini, le chauve aux produits qui l'a pris en main en 2002 pour l'amener au sommet du tennis mondial, n'a pas une réputation de dame blanche. Il est indésirable en France et particulièrement à Roland-Garros depuis des années. Bizarrement, on le voit nulle part au bord du court. Depuis qu'il s'occupe de Wawrinka, ce dernier a fait un bond spectaculaire au classement. Au point de gagner un Grand Chelem inespéré en début d'année. Avoir le même préparateur-docteur aurait rapproché Roger et Stan. Jusqu'à un certain point...

Ce point, c'est l'omnipotente Mirka Vavrinec alias Milka Chocolat. Si la vache de Bratislava a arrêté prématurément sa carrière, c'est qu'elle a compris très vite qu'elle avait bien plus à gagner en gérant les affaires de Rodgeur qu'en poursuivant sa petite carrière de joueuse sans talent. Quand son champion de mari ne vient pas jouer en Coupe Davis, c'est Mirka qui lui suggère fortement, la Coupe Davis ne rapportant rien comparé aux publicités et aux gains en tournois. Vavrinec étant slovaque, on comprend aussi facilement qu'elle n'en a rien à foutre de l'intérêt de la confédération helvétique...

Stan Wawrinka a lui beaucoup de défauts mais on ne peut pas lui enlever son engagement infaillible pour son pays. Il a toujours joué la Davis à fond. Et souvent sans le soutien de son illustre ainé. Il a grandi dans l'ombre du bâlois aussi. Cela a favorisé un temps sa carrière... avant de la desservir. Wawrinka et Federer, c'est aussi le suisse français contre le suisse allemand. Le besogneux instable contre le fuoriclase imperturbable. Le pauvre looser contre l'implacable vainqueur...

Ce vendredi à Londres, un nouvel épisode de leur rivalité est apparu. Federer, qui a servi très mal tout ce Masters malgré de brillantes victoires en poule, en a plein le dos avant même le début du match. Il a la gueule des mauvais jours. Son clan aussi. Wawrinka lui marche dessus au premier set et semble s'orienter vers une victoire facile. Dans la deuxième manche, alors qu'il est au-dessus dans le jeu, Stan dégoupille mentalement, une nouvelle fois rattrapé par ses émotions. Il reprend la main au début du troisième mais trahi par son service, il cède au moment de conclure. Et perd le match au bout du tie-break.

Une poignée de main glaciale entre les deux suisses vient clouer la partie. Puis viennent les mots dans le vestiaire quelques minutes plus tard. Le box de Roger aurait été bruyant en fin de match afin de déconcentrer Stan. Vavrinec est dans la ligne de mire. Comme à Wimbledon cet été. Le Maître tente de désamorcer le conflit. Il vient de gagner un match à l'arrachée quelques minutes plus tôt en sauvant quatre balles de match. Et son corps vient de lâcher au bout d'une saison éreintante de 72 victoires et 5 titres en 10 finales. Il ne jouera pas dimanche contre Djokovic pour une septième couronne au Masters...

Federer blessé, Wawrinka repart de Londres écœuré. Si la saison était terminée pour ces deux-là, on le remarquerait à peine. Problème, ils doivent se remobiliser dès ces prochaines heures en vue de la finale de la Coupe Davis à Lille contre les français ce week-end. Sur le papier, les suisses étaient hyper favoris avant ce samedi noir londonien. Depuis hier, ils le sont subitement beaucoup moins...

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commentaires

L
Quelle haine et quelle déformation des faits pour arriver à ta vérité... Tu te dis libre penseur, t'es surtout une véritable publicité pour la connerie. Cette manière de tout accomoder à ta sauce<br /> puante comme si t'étais dans la tête des joueurs, franchement va au bistrot, bois des verres avec potes alcooliques, et livre leurs ta salade de frustré et t'auras peut-être une audience...<br /> <br /> p.s. si tu suivais vraiment le tennis, tu aurais vu plusieurs fois Paganini au bord du court qui est exclusivement préparateur physique mais il quitte régulièrement les tournois après quelques<br /> jours car il s'occupe de juniors à Crissier près de Lausanne.
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